Tous les crapauds produisent un venin. Le venin de crapaud, mécanisme défensif, est sécrété par des glandes situées juste derrière les yeux et par d’autres structures dermiques dont les verrues. Le venin, substance épaisse, d’un blanc crémeux, très irritante, est expulsé quand l’animal se croit en danger. Il agit directement au niveau cardiovasculaire de l’animal qui l’ingère. Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun antidote à ces poisons parfois violents.
Les chiens, et plus rarement les chats, s’intoxiquent en voulant croquer le batracien. Plus le chien est jeune et de petit format, plus les dangers de l’intoxication sont importants. Les effets locaux provoqués par la causticité du venin sont immédiats. Ils persistent plusieurs heures. Lors d’intoxication massive, les signes d’atteinte générale caractérisés par des vomissements, des difficultés respiratoires et des convulsions constituent potentiellement une menace sérieuse pour la vie de l’animal.
L’un ou l’autre de ces signes d’alerte associé à la présence d’un crapaud dans l’environnement du chien doit vous faire suspecter une intoxication.